Édition du lundi 8 novembre 2004
L'ouverture des discussions salariales devrait avoir lieu dans les semaines suivantes
La semaine sociale sera essentiellement marquée par le rendez-vous salarial entre les syndicats de la Fonction publique et leur ministre Renaud Dutreil, et l'avis du Conseil d'orientation des retraites (COR) sur le décret controversé concernant les pensions de réversion.
Ce lundi, le ministre de la Fonction publique et les sept organisations syndicales représentant quelque cinq millions de fonctionnaires rouvriront l'épineux dossier des salaires.
La rencontre s'annonce plus que tendue après la publication, jeudi, d'un document budgétaire faisant état d'une progression moyenne de 2,6% par an du pouvoir d'achat des fonctionnaires de l'Etat sur les dix dernières années, alors que les syndicats déplorent pour leur part un retard sur l'inflation de près de 5% depuis janvier 2000.
Cependant, seuls des documents de travail et un calendrier devraient être remis aux syndicats lors de cette première séance, avant l'ouverture dans les semaines suivantes des discussions salariales proprement dites.
Demain mardi, le Conseil d'orientation des retraites (COR) devrait adopter un avis dans lequel il se prononce pour une modification du décret durcissant les conditions d'attribution des pensions de réversion (veuvage), à l'origine d'un vif émoi parmi les retraités et les syndicats.
Ces derniers estiment que le décret du 25 août 2004 modifiant (à compter du 1er juillet 2006) le mode de calcul des "ressources personnelles" ouvrant droit, pour les veufs et veuves, au versement d'une pension de réversion de leur conjoint décédé, exclut de nombreuses personnes du dispositif.
Dans son avis, le COR préconise la suppression du contrôle des ressources à partir de l'âge de 60 ans et suggère que ne soient pas retenus dans le calcul des ressources, les pensions complémentaires et les revenus du patrimoine.
Lundi, la ministre de la Famille Marie-Josée Roig présentera le rapport annuel sur l'évolution des signalements d'enfants en danger en 2003.
Dans les ports et docks, la CGT appelle l'ensemble des travailleurs portuaires à un arrêt de travail de 24 heures mardi, pour "dénoncer la "décentralisation de nombreux sites portuaires votée à la hache par le gouvernement en place" et afin d'exiger du gouvernement "une relance des investissements portuaires".c=http://www.do
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